GongFuCha
, et à Lapenne
Ce qui n’est pas grave pour vous l’est peut-être pour les autres.
Pendant ce festival, nous supposons que les personnes sont bien intentionnées et nous ne souhaitons pas leur dire quoi faire. En même temps, nous avons à cœur de construire un environnement « prévenant 1 » pour faire en sorte que tout le monde se sente à l’aise.
Concrètement, comment ça marche ?
Pour sauvegarder et encourager le cadre auquel nous aspirons, nous avons défini ce qui nous convenait, et ce qui ne nous convenait pas :
L’accueil : Faisons en sorte que les personnes – de tous horizons et identités confondues – soient les bienvenues, qu’elles se sentent accueillies dans un espace ouvert et chaleureux. Cela inclut, mais sans s’y limiter, les membres de toute ethnie, culture, nationalité, couleur, statut d’immigration, classe économique et sociale, niveau d’éducation, sexe, orientation sexuelle, identité sexuelle, âge, taille, situation familiale, croyance politique, religion, capacité mentale et physique.
La bienveillance et la bientraitance : Rencontrons-nous avec bienveillance, c’est-à-dire la volonté de viser le bien et le bonheur d’autrui, et assurons-nous d’être bien-traitant en s’assurant que notre manière d’agir concrètement va bien dans le sens de la bienveillance.
Avant toute chose, sachez que vous êtes légitime de dire que vous n’êtes pas à l’aise avec ce qui est en train de se passer. Vous serez pris·e au sérieux.
Les options sont multiples et dépendent souvent du contexte et des personnes en présence. En règle général, nous préconisons :
Il s’agit évidemment d’une proposition non exhaustive qui ne tient pas compte des multiples contextes et personnes. Notre objectif est davantage de conseiller que d’imposer une méthode stricte 2.
Tou·te·s les participant·e·s recevront, quelques jours avant l’événement, un mail récapitulatif contenant les numéros de téléphone et emails des personnes à contacter et nous les afficherons aussi pendant l’événement pour qu’ils soient accessibles facilement.
Une fois informé·e·s, nous avons l’intention de faire quelque chose, tout en étant bien conscient·e·s que chaque situation est différente. Nous aspirons en priorité à soutenir les personnes qui ont vécu une situation négative.
Nous agirons en priorité pour le bien-être de la personne qui a vécu une expérience négative, afin qu’elle se sente mieux. Idéalement, nous construirons la réparation avec elle, mais pas obligatoirement – cela dépendra d’elle.
En ce qui concerne la personne à l’origine de la situation, nous imaginons construire un échange et une réponse adaptés pour garantir le retour à un cadre prévenant.
1 : par prévenant, nous désignons un climat de confiance, de tranquillité et d’harmonie dans lequel chacun·e se sent pris en compte, en sécurité affective et émotionnelle. C’est un contexte dans lequel personne n’a besoin d’être sur ses gardes et qui libère des angoisses liées au regard de l’autre, à son jugement, à sa capacité à se moquer de soi ou de ses erreurs et à exiger des justifications. ↵
2 : comme le fait remarquer David, nous rappelons à toutes fins utiles qu’il existe en France un cadre légal de lutte contre les discriminations. ↵