L’équipe du festival 工夫茶 - GōngFūChá a élaboré le programme de cette nouvelle édition dans l’idée de des expériences autour du monde du thé, avec des personnes qui cultivent une relation authentique et enthousiaste avec le Thé.
Sur les trois jours du festival, vous pourrez vous balader dans le parc et découvrir la proposition de chaque personnes intervenantes : dégustation posée ou itinérante, de temps en temps accompagnées de guzheng, échanges autour des feuilles ou d’un bol de thé, exposition de pièces en céramiques ou en bois, de la poésie à lire et à écouter. Vous pourrez approfondir vos connaissances autour du thé en participant aux ateliers ou conférences proposés par les exposants.
Nous sommes fières et exaltées en imaginant les rencontres et les liens qui vont se tisser lors de cet évènement !
Et... Nous venons de décider de relancer une Nocturne , le samedi 28 juin de 20h à minuit. Une veillée douce et intime, avec rite GongFuCha, repas partagé et cérémonie WuWo au cœur du Parc aux Bambous.
Originaire de Taichung, à Taïwan, Cerise a grandi au sein d’une famille imprégnée de culture hakka. Elle chemine depuis longtemps sur la voie du bouddhisme et du travail en soi. Installée en France après son mariage, elle s’est peu à peu intégrée à la vie quotidienne française. Aujourd’hui, le 古箏 - GǔZhēng est pour elle un fil vivant, une manière intime de rester en lien avec sa culture chinoise, de nourrir sa mémoire et sa présence.
Passionnée par le 古箏 - GǔZhēng, Cerise Lin partagera, tout au long du festival, des instants musicaux spontanés dans les jardins du parc. Ces micro-interventions, sans scène ni horaire fixe, ne sont pas des concerts au sens classique, mais des offrandes musicales sincères. Au fil de la journée, elle partage des interprétations de musiques traditionnelles taïwanaises au GuZheng, dans un esprit de convivialité et de lien, tout simplement. Le 古箏, cithare ancienne aux sonorités limpides et vibrantes, accompagne ici l’instant, sans recherche de virtuosité, mais avec le désir simple de souligner l’émotion du présent, et d’ouvrir un espace de résonance intérieure — 當下的抒情與內省.
Lors de mes premières expériences professionnelles entre l’Europe et l’Asie en tant que designer textile, je tombe amoureuse des saveurs complexes de fermentations traditionnelles (kimchi, miso, sauce soja, cheong…). Depuis 2024, à travers ma marque de condiments TOKTOK, j’expérimente des recettes adaptant des savoirs artisanaux d’Asie de l’est au terroir européen. J’adhère aux valeurs écologiques et d’alterconsommation du mouvement Slow Food, qui souhaite favoriser une consommation plus responsable et plus ethique dans le domaine de l’alimentation. Mon offre de restauration a pour objectif d’accompagner le changement alimentaire auquel nous devons progressivement faire face, pour protéger à la fois notre santé et notre environnement : les produits animaux souvent surreprésentés cèdent à présent la vedette aux légumes, légumineuses et céréales.
“Les procédés de transformation que j’utilise lors de la fabrication de mes condiments allongent la durée de conservation des denrées, tout en sublimant des saveurs qui développent des arômes agréablement complexes. La magie opère grâce à l’intervention des bactéries lactiques : ce sont elles les véritables transformatrices des fruits et légumes que je vous propose à la carte. Ces aliments bien vivants ne sont pas soumis à la stérilisation, ce qui les rend d’autant plus bénéfiques à votre microbiote !” Cette année Fred s’associe avec Miki pour proposer une co-création culinaire que vous pouvez découvrir sur la page restauration
Je récolte mes argiles dans la nature et les prépare en pâte et en décantations sigillées. De ces balles d'argile pincées viennent des formes, puis les courbes qui les animent. Je façonne également au tour de potier, à la motte, en laissant toutes les traces de l’outil. J’applique les décantations très fines au pinceau, ce qui leur donne leurs couleurs et leur imperméabilité. Mes cuissons se font au feu de bois ou au gaz, avec des cendres de bois.
“Je rêve d’objets sentant la forêt, la pluie, les grands pins, le lac et l’oiseau, le feu qui crépite, le silence, la paix.” Chaque objet est unique. Réalisé chez moi à Toulouse.
Manon Clouzeau modèle des bols en grès parés d'émaux aux nuances naturalistes. Sur la voie du thé, elle tourne également des GaiWan et verseuses d'une élégante délicatesse.
“Un jour, au coin d’une table, un ami souhaite nous préparer le thé, nous n’avons pas de théière.
Il prend un bol, dépose le thé, verse l’eau chaude, le recouvre d’une assiette, incline le tout, et nous verse l’infusion. Dégustation D’un air heureux et satisfait, il nous dit: c’est ainsi que l’on infuse le thé en Chine. Instant gravé dans ma mémoire. Inspiration Depuis, je joue à la passion du bol, création de services dédiés à l’art d’infuser, thé et autres délices. Délectation Tout le plaisir est dans la variation, simplicité d’une dimension, d’un geste.
Durant le festival GongFuCha, je vous invite à me rejoindre à ma table, un tissus, quelques bols, de l’eau, du thé et du temps à diluer. Et par la voix, je vous guiderai à infuser, apprendre et servir le breuvage de bol en bol.
Potière depuis une douzaine d’années, je crée des objets du quotidien, à la recherche de formes simples, rustiques et harmonieuses. Mes formes de prédilection sont les objets du thé (bols, théières, verseuses, gaiwans, boîtes à thé), mais aussi les bols pour manger, les vases et les carafes. Je travaille des argiles que je récolte autour de chez moi, au gré de mes excursions. Je les prépare à la main, puis les façonne, et enfin, je les cuis au feu de bois. Ainsi, tous les éléments ont pris part à cette création, et mes pièces témoignent de toute la vie qui les compose.
“En buvant le thé, les paysages de terre et de feu rencontrent l’eau, le végétal, et tous leurs parfums… C’est avec joie que je partagerai un moment suspendu, sous les bambous, avec vous.“
Je suis artiste plasticienne, sculptrice de terre et photographe. Mon travail en céramique est né d’un lien profond avec la mémoire, les gestes anciens et les matières simples. Enfant, j’ai grandi entourée de céramique ancestrale et de langues oubliées. Ces traces m’ont laissée une fascination pour les objets porteurs d’histoire, faits pour être touchés et transmis.
“Je façonne chaque pièce à la main, lentement, en cherchant à creuser de l’intérieur ce qui pourrait en émerger: une mémoire, une histoire, une sensation. J’aime utiliser les éléments simples et proches, comme les cendres de cheminées locales, pour révéler la singularité de chaque matière. Ma passion pour les langues oubliées m’a rapprochée d’un travail de mémoire et de territoire. À travers mes céramiques, j’explore ce qui nous relie : nos racines, nos gestes, nos savoir-faire. Chaque création est un hommage aux techniques primitives et à leur pouvoir de transmission. Ce sont des formes nées du silence, de l’attention, de l’envie de faire durer.“
Le mot Yamanamu a été inventé à partir du mot japonais yamanami, qui décrit le paysage d’une chaîne de montagnes et signifie ‘Je fais partie de la chaîne de montagnes’. Le projet a été fondé par Miki Kadokura, qui travaille comme graphiste indépendant à Tokyo et à Berlin depuis plus de 20 ans. J’ai commencé à la vie autonome, dans une riche forêt de feuillus de 1,5 hectare des Pyrénées. Là, je me distancie de l’activité économique du graphisme et j’explore la possibilité d’une économie reproductible sur cette terre. L’objectif du projet est d’apprendre et d’apprécier la nature et la culture des montagnes. Il organise des ateliers et fabrique des produits alimentaires agroforestiers, en se concentrant sur l’histoire et la nourriture de la vie en montagne, commune au Japon et aux Pyrénées.
Extrait d’un article du site de Miki : https://www.yamanamu.fr/articles/democratie-de-la-fermentation : “Changeons ainsi nos habitudes, libérons nous de la dépendance au sucre, évitons les produits type pâte à tartiner industrielle et remplaçons les par du miso de châtaignes au petit déjeuner! Cela permettra entre autres de mieux dormir la nuit, d’améliorer notre santé intestinale grâce au sucre produit par la fermentation, l’oligolactose, qui nourrit bien les bactéries intestinales.
Enfin je crois que la fermentation doit être démocratique. C’est un principe qui m’a été transmis par une femme en Algarve au sud du Portugal. Elle offre son savoir-faire de la fabrication de pain avec du levain naturel. Il s’agit de faire fermenter avec des micro-organismes locaux les produits de la terre pour proposer une alimentation quotidienne saine et raisonable. Cette simplicité dotée de radicalité devient un symbole de partage et de force pour une indépendance politique.” Cette année Miki s’associe avec Fred pour proposer une co-création culinaire que vous pouvez découvrir sur la page restauration
Artistes photographes, passionnées par le voyage, nous avons découvert la Chine du Sud en 2005. Nous sommes tombées sous le charme des montagnes du Yunnan et des vieux théiers majestueux. Mais plus encore, c’est l’hospitalité, la curiosité et la gentillesse des montagnards qui nous ont retenues, et ramenées, année après année, dans leurs villages. Ils nous ont fait partager leurs savoirs ; nous avons évolué ensemble, dans une complicité jamais démentie. Depuis, nous travaillons à faire connaître le thé Pu’Erh d’origine : expositions, conférences, dégustations… Et depuis 2009, nous avons décidé de produire avec eux nos propres galettes : Les Thés Terre de Ciel. Nos thés sont certifiés biologiques ou issus de jardins naturels, cultivés sans intrants chimiques.
Notre fil conducteur : le respect des hommes, de la production et des terroirs. Être au plus près, et au plus vrai, des thés que nous proposons : cette idée est le fruit d’une histoire et d’une expérience vécues au fil des années. Le contact direct et continu avec les producteurs locaux, la connaissance approfondie des modes d’élaboration et des terroirs, ainsi que notre participation à la fabrication de nos thés constituent les bases de notre travail. C’est cela que nous partagerons pendant ces journées, en cheminant à la découverte de nos thés, de nos images, de notre histoire.
J’ai grandi à Tahiti au sein d’une famille d’origine chinoise. Le thé a toujours tenu une place importante dans notre quotidien. La première chose que faisait ma grand-mère au réveil était de faire bouillir de l’eau et de préparer une grande théière de Oolong avant de la placer dans son panier en osier. Ce thé nous accompagnait tout au long de la journée. Puis, c’est lors d’un séjour à Beijing que j’ai découvert toute la richesse et la diversité du thé. Je suis entrée dans une boutique où on m’a servi une tasse de Oolong. Nous l’avons infusé tout l’après-midi et j’ai été touchée par la rencontre et par le goût de ce thé. C’est ainsi que mon voyage a commencé...
Depuis plus de 20 ans, j’explore avec passion le monde du thé. Cette boisson du quotidien nous invite à ralentir, à savourer, à nous recentrer. Je sélectionne et j’importe des thés en direct d’Asie, en lien étroit avec des petits producteurs engagés, qui cultivent leur terroir avec respect et exigence.Je collabore aussi avec des artisans céramistes français, pour créer des objets uniques, faits main, qui subliment le moment de la dégustation.
Depuis mon enfance, le thé m’a toujours envoûtée, tel un élixir aux mille secrets. Et voilà des années que, portée par cette passion, j’arpente le monde en quête des crus les plus rares et surprenants. Chaque feuille, chaque parfum raconte une histoire. Aujourd’hui, c’est avec l’âme d’une exploratrice que je vous invite à embarquer dans mon carnet de voyage, où se mêlent découvertes, saveurs exotiques et récits d’aventures infusés aux quatre coins du globe.
“Derrière chaque tasse de thé se cache une histoire : celle d’un producteur, d’une vie façonnée par l’effort, d’un terroir empreint de défis et de bonheurs. Chaque gorgée est un hommage à la passion, à l’amour et à l’art de ceux qui en cultivent l’essence. Je vous raconte leur histoire.”
Née à Taipei, à Taïwan, j’ai grandi dans l’univers du thé aux côtés de mon grand-père. Le parfum du thé m’accompagne depuis l’enfance, imprégnant mes souvenirs et mon parcours. En 1990, je me suis installée en France, à Nantes, où j’ai enseigné le chinois et la calligraphie. En 2011, j’ai approfondi ma pratique en étudiant offcielement l’art du thé à Taïwan auprès d’un maître. En 2013, j’ai fondé mon atelier, dédié à la transmission et au partage de la culture chinoise du thé, dans un esprit de rencontre et d’échange.
GōngFūChá 工夫茶 : Le Rituel du Moment Présent Un rite ancien, des gestes murmurés d’âge en âge, L’enfance liée au thé, à l’eau, à mon grand-père. Le temps s’étire, suspendu dans l’instant, Au pied des montagnes, au bord des eaux, Autour de la table à thé, le hasard devient destin.
Ce rite ancien s’immisce, serein et constant, Dans les cours ennuyeux, les passions partagées, Les rires des amis, les silences des élèves. Dans chaque bol de thé se niche un fragment de mémoire, Un dialogue entre le thé et le temps, à l’image de mon enfance auprès de mon grand-papa. 工夫茶:當下的儀式 古老的儀式,世代相傳的動作, 童年時與祖父,茶水相連。 歲月悠長,瞬息懸滯, 山傍,水畔, 茶案之側,遇見換作續緣。 這古老的儀式,悄然滲透, 於沉悶的課堂,於共享的熱情, 於朋友的笑語,於學生的靜默 盞盞杯光茶影,盛滿段段記憶, 茶與歲月對話,宛如童年時光與祖父相依。
Artiste touche à tout, photographe, artisan, Guillaume travaille au gré de ses inspirations le bois, la céramique ou le métal pour créer des objets d'une esthétique épurée et minimaliste, adaptés à sa pratique quotidienne de la Voie du Thé.
“Si le Gong Fu Cha nous rassemble ici, chacun d’entre nous a choisi sa voie et sa façon pour le pratiquer.Je vous proposerai une plongée dans mon univers, dans ma Voie de Thé, accompagnée des objets que je crée, au cours de dégustations itinérantes dans des endroits choisis du Parc aux Bambous.Au plaisir de vous y retrouver pour partager un moment hors du temps.”
Originaire de Biarritz, ancré entre Béarn et Bigorre, j’ai grandi proche de la terre. Formé à AgroParisTech avec l’idée de travailler dans le vin, j’y ai découvert l’art de la dégustation. Mais c’est le thé, surtout les grands crus, qui m’a profondément touché. Un univers de silence, de subtilité, de lenteur. Une rencontre intérieure.
Parce que le thé peut aussi naître ici, dans nos montagnes, Lucas cultive depuis 2018 un jardin de thé au cœur des Pyrénées, à Argelès-Gazost. Sur d’anciennes prairies familiales, il plante des théiers venus de Chine, du Népal ou encore de Bretagne, et les accompagne avec patience dans ce terroir doux et humide, entre forêts et sources. Chaque feuille est cueillie à la main, transformée artisanalement, pour révéler la singularité d’un thé de montagne, vivant et enraciné. Et parce que le thé est aussi une histoire de partage, Lucas vous proposera des dégustations de ses thés grands crus, fruits d’un travail sensible et engagé.
« Je crée des pièces en céramique dans les Pyrénées, à la main, en utilisant les techniques anciennes du colombin, du pincement et du modelage à la plaque. J’aime que ces gestes laissent des traces visibles, qui rendent chaque pièce unique. J’intègre à mes terres des argiles sauvages, des cendres de bois local, du granit et d'autres roches glanées dans la nature. Inspirées par la culture coréenne dans laquelle j’ai grandi, mes pièces cherchent à transmettre une sensation de calme et de simplicité. »
Dans l’atelier perché en Ariège, Eunjung glane des terres et roches sauvages, cendres de bois, granit, schiste, qu’elle mêle à l’argile brute. Par colombin, pincement ou modelage à la plaque, elle façonne des bols, théières, vases dont la texture, les nuances et les marques témoignent de la montagne environnante. Chaque pièce est une trace, un écho du paysage : la main qui presse, les grains de minéral encore apparent, les glaçures riches et imprévisibles. Passionnée de recherches de surfaces singulières, Eunjung expérimente des émaux locaux, cherchant ce moment où la céramique devient silencieuse, un écrin à la contemplation. Pendant le festival, elle vous invite à plonger dans ce dialogue entre la terre et le feu, à explorer comment chaque objet se fait compagnon pour la dégustation du thé, amplifiant l’expérience d’une émotion simple, lente et botanique.
« Je suis sur le chemin du thé, je continue à explorer, expérimenter, servir et être surpris. Mon objectif principal est de pouvoir préparer un bon thé.»
(Initialement programmé, malheureusement absent cette année en raison des conflits géopolitiques) Roman voyage partout en Europe pour rencontrer des amateurs qui influencent ses goûts ses préférences et sa façon d’appréhender la culture du Thé. Son travail lui permet de beaucoup voyager et de visiter des lieux de thé incroyables et de rencontrer des gens du monde entier. Il vient de loin pour partager ses expériences avec vous. Cette année, Roman ne pourra malheureusement pas rejoindre le festival, en raison des circonstances internationales qui rendent impossible son voyage jusqu’en France. Nous tenons à partager ici ses mots, adressés à tous les participants :
“Je suis totalement bouleversé de ne pouvoir vous rejoindre pour le Festival. > Je vous souhaite de passer un moment encore plus beau que jamais ! > Saluez tout le monde de ma part, et buvez une tasse (ou deux) de bon thé pour moi ! > Roman > Wish you all the best!” Roman espère pouvoir vous retrouver lors d’une prochaine édition.
Je suis tourneur sur bois et laqueur autodidacte. Je cherche à laisser émerger du bois les formes, selon mon inspiration du moment. Ma découverte récente de l’art du thé influence désormais mon activité, que je concentre aujourd’hui sur la création de tasses, bols, gaiwans et, plus récemment, de théières. Je laque mes pièces, qui acquièrent alors couleur, douceur, texture, profondeur… et étanchéité. Elles sont solides, très légères, parfois même souples, et toujours fonctionnelles. À travers mon travail, je cherche à mieux faire connaître chez nous cette matière si particulière : la laque. Héritage plurimillénaire d’un savoir traditionnel oriental, elle permet de transmuter le bois en un « autre chose », presque vivant, et infiniment durable.
“Boire du thé dans une tasse laquée est une expérience unique. Découvrir que l’on ne s’y brûle pas les doigts est une surprise, sentir sa souplesse un étonnement, et la douceur sur les lèvres, un vrai bonheur. C’est cette expérience du sensible, du nouveau, que je souhaite partager avec le public.“
Le coin des théicultrices et des théiculteurs de l'Ariège #
échanges et exposition
Les théicultrices et théiculteurs de l'Ariège
Présenté par Les théicultrices et théiculteurs de l'Ariège
Les théiers se cultivent aujourd'hui dans différents pays d'Europe. La filière Ariégeoise est en plein essor avec ses quatre terroirs déjà en cours de plantations et son association départementale. Avec ses zones de montagnes aux fortes hygrométries atmosphériques, sa situation dans le Sud, ses différences de température entre le jour et la nuit, ses différences géologiques, son boisement montagnard, l’Ariège offre des conditions prometteuses pour obtenir un thé de grande qualité.
Pendant les trois jours, vous pourrez échanger avec les personnes théicultrices du Couserans et le représentant du conservatoire de montagne, qui possède 42 cultivars différents et celui de la pépinière de théiers des producteurs d’Ariège. Des plants de théiers de deux ans seront proposés ainsi que le seul livre complet et technique sur la théiculture qui a été édité en 2023 pour celles et ceux d’entre vous qui songeraient à la culture du théier.